LE CONTEXTE
Les progrès rapides dans la compréhension des mécanismes moléculaires à l’origine du développement des
tumeurs cérébrales ont permis de différencier de nombreux types et sous-types moléculaires cliniquement
pertinents. Le diagnostic et l’orientation thérapeutique des tumeurs cérébrales les plus fréquentes reposent désormais sur un ensemble de biomarqueurs moléculaires, rendant indispensable une collaboration étroite entre le biologiste et l’anatomopathologiste pour caractériser la tumeur et guider son traitement.
CLASSIFICATION HISTOMOLÉCULAIRE DES TUMEURS CÉRÉBRALES
La classification des tumeurs du système nerveux central, révisée par l’OMS en 2021, associe dans ses critères
diagnostiques des critères histologiques à un large éventail de biomarqueurs moléculaires, de nature très
variée, pour laquelle l’expertise du biologiste est nécessaire(1,2) :
- Des mutations (ex : IDH1, IDH2, promoteur de TERT, H3F3A…)
- Des grands réarrangements (ex : co-délétion 1p/19q, délétion du gène CDKN2A…)
- Des fusions géniques (NTRK1/2/3, ALK, ROS1…)